90 %
des éleveurs de la zone de Dembela n'ont pas les moyens de produire de la viande de bonne qualité.
Le problème expliqué par Valérie, Déléguée Générale de l'association
Au sud Mali, il est difficile d'acheter de la viande de qualité, et la viande se fait très rare sur les marchés lors de la saison sèche. L’élevage traditionnel est constitué de grands troupeaux, qui se déplacent au grès des pâturages, entrainant de grandes pertes dans les troupeaux et des conflits d'usage avec les agriculteurs. Cette manière de faire de l’élevage n’est donc pas la plus facile et pas la plus optimale.
L’association AECD des éleveurs de Dembela (36 membres issus de 3 communes) veut développer une autre pratique, appelée embouche : ils achètent des bœufs maigres, les nourrissent pendant plusieurs mois, puis les revendent, parfois en multipliant par deux le prix (et le poids !). Ainsi, ils améliorent la qualité des troupeaux, diminuent la pression sur les terres agricoles, et créent des passerelles entre agriculture et élevage : le fumier est facilement récupéré comme engrais, et les aliments bétail sont basés sur les « résidus » agricoles (son, fanes, tiges de céréales, etc.). L’association développe deux activités : des prêts à ses membres pour les aider à augmenter leur cheptel, et l’achat d’aliments du bétail en gros, pour le revendre à un prix abordable aux éleveurs.
Depuis 2011, nous suivons la gestion de cette association, grâce à notre équipe malienne, présente en permanence à Dembela. Nous avons pu voir le sérieux de cette association, notamment à travers la gestion du parc de vaccination que nous avons aidé à réaliser.
Elle a besoin de 2 000 000 Fcfa (3 049 €) supplémentaire pour développer ces activités et atteindre une certaine autonomie financière.
Les éleveurs de Dembela (zone rurale du Sud-Mali) souhaitent améliorer les pratiques d’élevage pour produire une viande de meilleure qualité. Pour cela, leur association sollicite un apport financier (achat de boeufs et d'aliments bétail), mais aussi la poursuite d'un accompagnement en gestion et d'un appui-conseil technique. Nous souhaitons les aider financièrement dans leur démarche.
5 000
Bénéficiaires
8 700 €
Budget global
10/2017
Date de début
12/2018
Date de fin
Sur toute l'année, nous apportons un appui-conseil et un accompagnement à la gestion, permettant de former les membres de l'association. Cet accompagnement ce fait au jour le jour, de façon plus ou moins formel, au gré des problèmes rencontrés par la structure. Cette méthode a fait ses preuves et s'avère bien plus efficace qu'une formation ponctuelle. Pour cela, nous avons développé des interfaces informatiques de gestion, qui servent de base pour faire travailler les éleveurs sur les notions de gestion et d'organisation (bilan, prévisionnel, organisation de l'association, gestion des activités, des recettes et dépenses, etc.). Chaque année, nous allons un plus loin dans la gestion associative.
Nous apportons également des conseils techniques pour favoriser l'utilisation de la fumure en agriculture et des sous-produits de l'agriculture pour l'alimentation du bétail.
Cet accompagnement a commencé en 2012 et continuera à l'issue du projet.
Il est assuré au quotidien par notre personnel malien sur place, dans le cadre de notre projet global de développement.
En octobre 2017, nous souhaitons octroyer 2 000 000 Fcfa (3 049 €) à l'association des éleveurs.
L'association va utiliser cette somme, ainsi que 500 000 Fcfa (762 €) de ses fonds propres, pour acheter en gros des aliments du bétail. Elle va ensuite les revendre sur Dembela, aux éleveurs qui le souhaitent, à un prix plus abordable que ce qu'ils pourraient acheter individuellement.
Cela va permettre à l'association de dynamiser cette activité, tout en gardant un capital suffisant pour continuer d'aider ses membres à développer leur élevage : elle leur prête de l'argent remboursable sur 6 mois, pour acheter des bœufs, les nourrir et les soigner.
Avec 1,5 €, un éleveur peut vacciner un bœuf contre les épidémies.
Avec 10 €, il peut nourrir un bœuf pendant 3 mois.
A partir de 168 €, il peut acheter un bœuf supplémentaire.
En contrepartie :
Chaque membre bénéficiaire s'engage à fournir les données comptables de son activité, afin d'évaluer la pertinence du projet et d'échanger avec eux sur les atouts et les difficultés.
L'association s'engage à poursuivre son suivi de gestion auprès de notre équipe, ce qui nous permettra de nous assurer de la bonne utilisation des fonds et d'évaluer les actions.
Elle s'engage aussi à verser annuellement un pourcentage de ses bénéfices aux 3 communes où sont installés ses membres.
Toutes les conditions d'utilisation seront précisées dans une convention entre l'ARCADE et l'association des éleveurs.
Tout au long de l'année, nous suivons les progrès des éleveurs grâce à notre personnel malien sur le terrain, et grâce à une interface de gestion informatique, remplie à partir de la comptabilité du trésorier de l'association des éleveurs.
Nous accompagnons aussi chaque membre de l'association pour évaluer les bénéfices de son activité, et encourageons les échanges entre membres pour que chacun bénéficie de l'expérience des autres.
Ce suivi commence à partir du mois d'octobre et va se poursuivre à l'issue du projet.
Il est assuré au quotidien par notre personnel malien sur place et lors des missions par nos bénévoles et notre Déléguée Générale, dans le cadre de notre projet global de développement.
Notre objectif est de permettre à l’association de développer son activité d’alimentation du bétail, pour améliorer la santé des bœufs élevés sur la zone.
Cela passe par l'amélioration de l'autonomie de gestion et de la transparence de l'association : grâce à sa comptabilité, le trésorier doit être capable de présenter aux membres de l'association un bilan clair, permettant à l'association de prendre les décisions nécessaires à l'évolution de son activité.
Cela passe également par le développement à terme d'un élevage respectueux de l'environnement et intégré aux activités agricoles locales : l'utilisation de fumier doit se généraliser en agriculture et les éleveurs doivent améliorer l'alimentation de leurs bœufs en exploitant les sous-produits de l'agriculture locale.
Charges du projet
Nous gérons la coopération entre 7 communes françaises (Isère et Savoie) et 4 communes maliennes (Cercle de Sikasso, Sud-Mali). Pour cela, nous mènons au Mali un projet global de développement (économie, social, démocratie) inscrit dans la durée, et en France des actions de sensibilisation. Les projets menés sont sollicités par les communes maliennes, en fonction de leurs objectifs et de leurs priorités.
1983
Date de création
150
Projets déjà gérés
Nos partenaires en France
Arcade est en partenariat avec les Communes de Pontcharra, Le Cheylas, Crêts-en-Belledonne, Saint-Maximin, Barraux (Isère), La Rochette et La Chapelle Blanche (Savoie), les Communautés de Communes de Coeur de Savoie et du Grésivaudan, le département de la Savoie, et le ministère des Affaires Etrangères.
Nos partenaires locaux
Au Mali, Arcade est en partenariat avec les communes de Dembela, Blendio, Benkadi et Tella, et l'association A.E.C.D. des éleveurs.
Nous récoltons des fonds pour aider les éleveurs à acheter des aliments pour le bétail sous forme de prêt et leur permettre de développer leur activité d’élevage.
1 500 €
Objectif de collecteActuellement collecté soit 680 €
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